Julien on décembre 3rd, 2015

American warriorLa firme Cannon exploite cette série qui marche bien un peu partout… sauf en France : les «Ninjas». Le premier «Ninja», interprété par Franco Nero, n’ayant pas fait un malheur… les autres films ont connu une sortie discrète en salles («Ultime violence») ou une distribution uniquement en vidéo («Ninja 3» chez UGC). Sam Firstenberg était déjà le réalisateur des épisodes 2 et 3, il était donc tout désigné pour cette quatrième aventure. Un Ninja est un maître des arts martiaux masqué et utilisant un tas d’accessoires (de l’étoile métallique au sabre) pour tuer. Il peut être au service du Bien, mais aussi à celui du Mal. Cet «American warrior» est un héros pur et dur. Il ne tue que s’il y est obligé, et uniquement avec ses poings. Il fait de son art martial une religion et une philosophie. Il a le sens de l’honneur et défend les opprimés. Normal, il est américain ! Initié par un maître asiatique, il est devenu amnésique et a tout oublié…, sauf son habileté aux arts martiaux. Le sémillant Michael Dudikoff fut une des raisons du sucés du film.

Les aventuriers de l'arche perdueLes aventuriers de l’arche perdue

Professeur d’archéologie à l’université, Indiana Jones parcourt le monde à la recherche de trésors cachés. Son principal adversaire n’est autre que l’archéologue français Belloq, qui loue ses services à l’Allemagne hitlérienne. Les nazis veulent mettre la main sur l’Arche d’Alliance, qui renferme les tables de la Loi brisées par Moise voilà trois mille ans. Jones se met lui aussi suries traces de la fameuse Arche des Dix Commandements, aidé dans sa tâche par Marion, la fille du professeur Ravenhood. Une succession de cascades et de scènes épiques dans la chaleur d’une cité mythique vous propulseront dans l’univers endiablé du premier épisode des célèbres aventures d’Indiana Jones. Alors que le troisième volet («Indiana Jones et la dernière croisade») triomphe encore sur les écrans, c’est une occasion rêvée de se repasser inlassablement les exploits de cet aventurier séduisant.

Julien on novembre 24th, 2015

Un album classé, quatre films derrière elle et bientôt un cinquième tourné en Inde, Elsa grimpe aussi vers les sommets!

L’adolescence, ses affres, ses joies et sa vue imprenable sur le monde. Tiers-Monde, demi-monde, beau monde ou monde à part, tout est une question de nuances. Et de chansons. Plus de vingt ans plus tôt, les porte-drapeaux en jupons de cet univers nous la jouaient — et chantaient — plutôt… écervelées. «Donne-moi ta main et prends la mienne, mais oui, mais oui, l’école est finie», s’époumone l’une. Une autre peste contre ce «Sacré Charlemagne qui a eu cette idée folle d’inventer l’école» avant de se pencher, la pauvre inconsciente, sur les tribulations d’une certaine Annie qui aime trop les… sucettes ! Cette époque youp-la-boum révolue, viennent les années 70. Mai 68 oblige, les lendemains y chantent à tue-tête, mais pas les nymphettes, muettes et absentes. Dix ans plus tard, la flamme vacillante de la soldate inconnue est ranimée par une créature délurée répondant au nom de Lio. Celle-ci vante les joies ambiguës, voire étroitement liées, du «Banana split» et des «Amoureux solitaires». Succès immédiat et couvertures de magazines, mais toujours pas de retombées «lolitesques» durables. Il faudra attendre 1987 pour que le mouvement de libération des BB (belles boutonneuses) déferle sur le monde. Aux États-Unis, le royaume des singing baby dolls connaît sa bataille d’Hernani avec deux prétendantes se disputant le trône comme de vulgaires chiffonnières. À ma droite, Tiffany, quatorze ans à l’époque, et couvée par un très possessif manager. À ma gauche, Debbie Gibson, un poil plus âgé que sa rivale, interprète — mais aussi auteur — de mélodies rythmées. Très célèbres dans leur pays, ces donzelles ont pourtant bien du mal à s’imposer en France et pour cause : le terrain est déjà conquis par de craquantes petites reines du Top 50, Elsa et Vanessa Paradis. A mille lieues de l’univers sulfureux de ladite Vanessa, Elsa se fond dans un moule mêlant astucieusement fraîcheur et nostalgie. Entourée par une fidèle équipe d’auteurs-compositeurs (dont son père, Georges Lunghini, également son photographe attitré), la miss n’a pas sa pareille pour évoquer les tourments d’une période délicate, jonction entre l’enfance ouatée et l’âge adulte. Loin de passer sous silence cette troublante parenthèse de vie, Elsa répond à sa façon à l’éternelle question «À quoi rêvent les jeunes filles?». Flirts ludiques («À la même heure dans deux ans»), idéalisés («Jamais nous») ou rêvés («Quelque chose dans mon cœur»), condamnation du racisme et de l’apartheid («Sud Africaine»), autant de thèmes touchant une colonie entière de fans acquis d’avance. Et le rock dans tout ça, s’interrogent les grincheux de service? Car, enfin, avec ses pulls larges, ses bouclettes savamment disposées et sa douce voix, Elsa se place aux antipodes d’une culture largement répandue chez les treize/dix-huit ans et plus. Il est pourtant absurde de reprocher à l’intéressée d’être plus pastel que destroy ou plus soft que hard : latine elle est, latine elle reste. Irrémédiablement. Les excentricités des divettes d’antan cèdent ici la place à un profil bas et une indéniable lucidité. Anti-grosse tête par excellence, Elsa évite comme la peste les pièges de la célébrité et son cortège de flatteurs. «Je rêvais d’être célèbre et le rêve s’est réalisé, déclare-t-elle à un hebdomadaire il y a un an. C’est à la fois dur et génial. J’en ai pris conscience quand on a commencé à me demander des autographes et à me reconnaître dans la rue. Ça fait bizarre et un peu peur, parce qu’on est soudain obligé de penser à l’avenir. Parfois, c’est agaçant aussi, parce que des gens que je connais et qui ne m’ont jamais dit bonjour ont cherché à être copains avec moi après mon premier disque. Alors, ceux-là, je les vois venir à deux kilomètres et je les envoie sur les roses… J’espère que je n’aurai jamais la grosse tête. Je pense que plus j’aurai de métier, moins j’aurai de chance d’avoir la grosse tête. En plus, je vis dans ce milieu du showbiz depuis que je suis toute petite et je n’ai jamais été impressionnée. À trois ans, j’accompagnais déjà mon père en tournée. Il jouait Judas dans « Godspell ». Pas grand-chose ne me perturbe à ce niveau-là». Précoce, vous avez dit précoce? À sept ans, Elsa donne la réplique à Michel Serrault dans «Garde à vue» de Claude Miller puis, quelques années plus tard, à Charlotte Valandrey dans «Rouge Baiser» de Vera Belmont. À treize ans, elle incarne la fille de Birkin et de Malavoy dans «La femme de ma vie» dont elle chante le thème principal, «T’en vas pas», qui la propulse aux premières places du Top 50. Lancée à l’assaut du hit-parade, l’ado prodige délaisse le grand écran pour la petite lucarne et quelques galettes de vinyle. Une participation à «Où que tu sois» d’Alain Bergala en 1986, un tournage au printemps prochain en Inde sous la houlette de Charlotte Dubreuil, et voilà la miss prête à zapper sa gloriole Top 50 contre une conquête du box-office. Ou, dans le meilleur des cas, à alterner. Voilà tout le mal qu’on lui souhaite…

Julien on octobre 30th, 2015

Comme chacun sait, l’expérience et le dynamisme d’une entreprise ne doivent pas se limiter à ses seuls produits. En effet, une entreprise digne de ce nom n’a pas comme simple fonction la satisfaction d’un besoin, elle doit être un élément d’identification à une culture. La société Grundig, qui fabrique du matériel audiovisuel, a décidé, en association avec l’agence Bélier, de lancer une enquête en avril 1989 sur les émissions les plus magnétoscopées, concrètement réalisée par la Sofres. L’intérêt d’une telle enquête réside principalement dans l’analyse de l’activité «magnétoscope» d’un panel représentatif de téléspectateurs. Car si l’audience des chaînes de télévision fait l’objet de nombreuses appréciations et études, le relais «vidéo» des programmes télévisés n’avait jusqu’alors jamais été étudié. Cinq mois d’enquête Grundig score vidéo permettent aujourd’hui de dresser un premier bilan, et de confirmer que la qualité des programmes est l’unique moteur des magnétoscopeurs. La manière de procéder s’est déroulée comme suit : un échantillon national d’environ 300 possesseurs de magnétoscopes, issus du panel télématique de 1200 foyers, ont été recrutés sur quotas et équipés d’un Minitel par la Sofres. Les mercredis et jeudis, les possesseurs de magnétoscopes déclarent leurs enregistrements à partir d’une présélection d’environ 30 émissions télévisées. Il apparaît clairement que le possesseur de magnétoscope est un téléspectateur actif et assidu qui se sert de son appareil comme d’un véritable outil culturel. Téléphage impartial, souvent branché infos, cinéphile la plupart du temps, un tantinet boulimique peut-être, mais avec intelligence, tel pourrait être le portrait du magnétoscopeur le plus assidu.emissions tv Il va sans dire que de plus en plus de gens possèdent un scope. Si en juillet 1987, on comptait 16 0/0 des foyers équipés, en octobre 1989, on en dénombrait 31,2 %. L’enquête Sofres-Grundig score vidéo s’est effectuée sur deux périodes : du 12 avril au 4 juillet 1989 et du 23 août au 14. novembre 1989. Sur l’ensemble de la période, 25% des possesseurs répondants ont enregistré moins de 5 émissions. 27% ont enregistré de 6 à 10 émissions, 27 % ont enregistré de 11 à 20 émissions et 21 % plus de 20 émissions. Parmi les programmes les plus enregistrés, viennent en tête «Out of Africa» (90 enregistrements), «Indiana Jones et le temple maudit» (75 enregistrements) et «Il était une fois dans l’Ouest» (51 enregistrements). Notons également le bon score réalisé par trois documentaires : «De Nuremberg à Nuremberg» (83 enregistrements — deuxième meilleur score tous classements confondus), «Incroyable monsieur bébé» (32 enregistrements) et «Tour Eiffel 1989» (28 enregistrements). Dans la catégorie magazine, le premier dans la période est « Médiations : femmes battues» avec 27 enregistrements. Viennent ensuite «Ciel mon mardi» du 26 septembre (25 enregistrements) et encore «Ciel mon mardi» du 7 novembre (23). Dans les variétés, c’est «Le Bêtisier de TF1» et «Le sottisier d’A2» qui se taille la part du lion avec respectivement 22 et 21 enregistrements. Deux manifestations sportives se partagent la première place : la rencontre de rugby Toulouse-Toulon et le final homme de Roland-Garros avec 19 enregistrements chacune. On le constate à ces quelques chiffres, c’est le cinéma à la télévision qui gagne largement la faveur du public. Bravo à Grundig qui a jeté les bases solides d’une approche concrète jusqu’alors ignorée des instituts ‘de sondage, et rappelons que le classement des émissions télévisées les plus enregistrées est publié, depuis le début de l’enquête Grundig score vidéo, dans les pages de notre confrère Télé 7 Vidéo, par période de quinze jours, et par ERM chaque mois.

Julien on septembre 22nd, 2015

Tic-tac, tic-tac, il est 16 heures, c’est l’heure du grime! Le 12 novembre dernier, en présence de la mythique Sangria, a eu lieu à Lagord l’inauguration du premier ciné-vidéoclub fantastique de France. Parrainée par notre confrère MadMovies, cette sympathique manifestation s’est poursuivie très tard dans la nuit, comme vous l’imaginez, pour se clore par un concours de maquillage. Saluons comme il se doit l’événement, et si vous passez par Lagord, fans de ciné fantastique, précipitez-vous chez Vidéoclock, ZAC La Vallée, avenue du Fief-Rose (17140). Mais vous pouvez aussi téléphoner au 46.34.60.65. Dans les deux cas, le meilleur accueil vous sera réservé, nous assure-t-on!

Schirmer au sommet

Les amoureux de Romy Schneider vont se réjouir. L’éditeur allemand Schirmer/Mosel vient d’éditer une collection «Bibliothèque visuelle» dans laquelle apparaît la divine actrice disparue brusquement en 1982. Les meilleures photographies de tournage ou de séances se mêlent à des textes sobres et courts.Romy Schneider Romy Schneider fait partie des rares stars mondiales que le cinéma allemand a porté au premier plan après la guerre. Trois décennies de carrière lui ont suffit pour tourner 58 films, parmi lesquels on retrouve plusieurs chefs-d’œuvre. «La piscine», «L’important c’est d’aimer», «Les -choses de la vie», ou la série des «Sissi» font partie des grands classiques du cinéma français. Des photographiés: de qualité, noir et blanc et couleur, font revivre le mythe. Prix conseillé : 99 francs. Dans la même collection. «Madonna superstar», 59 francs.

Agfa-Mundial

La société Agfa, l’un des leaders mondiaux de la fabrication de bandes magnétiques professionnelle a signé un contrat avec TF1 pour parrainer la retransmission, sur cette chaîne, de la Coupe du Monde de football qui se déroulera à Rome du 8 juin au 8 juillet prochain. Le dispositif mis en place par TF1 comporte le parrainage, avant le Mundial, de reportages sur les équipes qualifiées et, pendant le Mundial, la présence dans les émissions sportives : («Formule sport», «Minuit sport», «Télé-foot»), émissions spéciales, résumés quotidiens, et lors de la retransmission de dix ou douze matchs.Agfa Rappelons que le groupe Agfa-Gevaert totalise un chiffre d’affaires annuel de 23,5 milliards de francs, emploie plus de 30 000 salariés, dispose de 27 filiales et est représenté dans 120 pays. Ses centres de production sont particulièrement bien implantés en Allemagne, en Belgique, en France, en Argentine et aux USA. La France est d’ailleurs en bonne place sur cet échiquier puisque, à elle seule, elle emploie 1 900 personnes et pèse 3 milliards de francs. Son usine de Pont-A-Marcq gère 10 000 références pour plus de 21 000 clients. Parmi les nouveautés de cette firme qui a su s’adapter au marché grand public, signalons les cassettes vidéo avec «Color Security System», moulées à partir de matériaux thermostables (Agfa GX standard, Agfa HG-X et Agfa HGX hifi), les cassettes audio HR et SR, proposées en six versions différentes, et pour les amateurs d’enregistrement numérique sur magnétophone Dat, la cassette à bande métal Agfa Dat. 1990 pourrait bien être l’année Agfa, n’est-il pas?

SOS DDZ

Columbia Tristar, la célèbre compagnie de cinéma américaine, a confié à DDZ Communication la conception et la réalisation du service 36 15 SOS fantômes. Ouvert depuis le premier novembre, ce code d’accès permet aux minitélistes de chasser les petits et gros monstres, de gagner des milliers de cadeaux et d’obtenir toutes les informations sur le film. Columbia et DDZ ont décidé d’aller plus loin en créant le premier service télématique permanent pour une compagnie de production et de distribution cinématographique. Alors, tapez vite 36 15 Columbia, et si vous ne possédez pas de Minitel, n’hésitez pas à téléphoner à Sophie Troubac au 40.54.99.30.

Julien on août 11th, 2015

Fil à Film, après avoir proposé, dès le 16 juillet au matin, la cassette de la version télévisée de Jean-Paul Jaud du fameux «Opéra Goude», présente aujourd’hui le véritable best of de ces 3 heures 30 de spectacle pur, intitulé fort à propos «L’opéra Gouda ou l’aventure de la Marseillaise». Goude, avec l’aide de Gérard Sterin à la réalisation et de Jean-Pierre Bozon et Antonine Catzeflis au montage, a ramené à 98 minutes sa folle épopée. Il l’a également enrichie d’une partie «préparation» (création, voyages, réunions, répétitions). Le résultat est saisissant de mouvance et de rapidité. Ne ratez pas ce grand moment, disponible dans les grandes surfaces, Mégastore, Fnac, Points Hachette et vidéoclubs, au prix conseillé de 200 francs!

Paris-Pioneer-Dakar

Pour la troisième année consécutive, c’est Pioneer Electric Corporation, l’un des plus grands producteurs mondiaux de matériel audiovisuel, qui a sponsorisé le 12e rallye Paris-Tri-poli-Dakar. On connaît l’intérêt de cette firme pour la course la plus éprouvante au monde. Comme les années précédentes. Pioneer, en collaboration avec TSO, a offert aux populations locales du matériel destiné à l’irrigation, ainsi que du matériel médical aux différents pays que traverse la course. Bravo pour cette aide conjuguée au sport et aux grandes causes !

Wenders connections

C’est à une promenade dans l’œuvre de Wim Wenders que nous convie Michel Boujut, l’homme de «Cinéma-cinémas» (qui va bientôt passer d’Antenne 2 à FR3). Auteur typique des années 80, Wim Wenders incarne pour toute une génération, celle des «enfants de Kafka-Cola et de la MGM», la fameuse errance qui n’est pas seulement le refus du récit classique, carré et bien taillé, mais aussi un équivalent visuel du «voyage sur place» de papa Freud. D’«Alice dans les villes» aux «Ailes du désir», en passant par «Paris, Texas», Michel Boujut éclaire lucidement cet itinéraire, en véritable osmose avec le cinéaste. «Wim Wenders», Flammarion, collection Champs contre champs.

Julien on juillet 20th, 2015

La douzième cassette des Vidéo-Guides édités par Hachette et distribués par Film Office vient d’apparaître sur la brillante devanture des vidéoclubs et des grandes surfaces. Elle est, cette fois, consacrée au Canada. Et vous êtes conviés à un extraordinaire voyage qui vous fera découvrir le deuxième pays du monde par sa superficie. Ce volume inédit, de cette merveilleuse collection qui convient autant aux grands voyageurs qu’aux frileux du cocooning, est disponible au prix indicatif de 187 francs TTC.

Florentin récidive!

Après l’immense succès du «Guide de l’emmerdeur», qu’il a écrit en collaboration avec Thierry Crosson, Jean-Christophe Florentin reprend la plume, mais cette fois en solo, avec «50 millions de voleurs». Cet ouvrage utilement fin et tout en nuances dévoile au lecteur ébahi les mille recettes non violentes, faciles et intelligentes qui permettent à tout un chacun de «voler» aussi bien de l’essence en station-service que des voitures en location, sans oublier la SNCF, l’EDF, les entreprises de vente par correspondance, les banques, les taxis, les péages, etc. Ce jeune journaliste de vingt-huit ans connaît la vie et ses combines. Il ne tient qu’à vous d’en savoir autant que lui ! (Éditions Filipacchi, 95 francs).

Passion Belfond

Elf Aquitaine et les Éditions Belfond ont réussi leur pari, puisqu’ils viennent d’éditer le plus beau livre consacré au sponsoring sportif, «Passion de la vitesse». Cet ouvrage passionnant retrace vingt ans de mécénat dans le domaine nautique, automobile, aéronautique. Les photos, réellement sublimes, sont prises au 1/1000 de seconde et dégagent une puissance hyperréaliste confinant à l’art pur. Rien d’étonnant si l’on sait que la conception générale est due à Philippe Hartley, un des plus remarquables maquettistes internationaux. Quand on aime (la vitesse!), on ne compte pas (495 francs).

Julien on juin 16th, 2015

Oscars de la vidéoVoici la liste des vidéocassettes d’or, de platine et de diamant certifiées par la CSEA (Chambre syndicale de l’édition audiovisuelle). CBS-Fox Vidéo : or : «Le dernier empereur» (vente), «Projet X, Saigon». Platine : «Crocodile Dundee», «Le dernier empereur» (location), «Le grand bleu», «La mouche», «Running man». Canal + : or : «Jubilé Platini». Platine : «Best of des Nuls», «Coluche 1 faux». Delta Vidéo : or : «L’arme absolue», «Héros», «Karaté tiger», «Salsa». Platine : «Double détente». Double diamant : «Rambo 3». TF1 Vidéo : or : «Bébête show : Élysée 88». Platine : «Bébête show : miracle ça marche». UGC : or : «Maniac cop», «La vie est un long fleuve tranquille». Signalons les chiffres d’affaires à réaliser pour une vidéocassette d’or : 1,5 million de francs, pour une cassette de platine : 3 millions, pour une cassette de diamant: 6 millions. Bravo aux heureux lauréats.

La mémoire du cinocheCahiers du Cinéma

Les Cahiers du Cinéma poursuivent avec raison et en ‘format luxe la réédition des premiers numéros de la revue. Avis aux amateurs, le tome 5 vient de paraître. Il regroupe les numéros 43 à 54, soit l’ensemble de l’année 1955, particulièrement féconde en événements cinématographiques, et les jeunes critiques Truffaut, Chabrol et Rivette en profitent pour exposer leurs idées nouvelles et souvent polémiques sur le cinéma. Cet ouvrage ravira les vrais bibliophiles comme les jeunes découvreurs avides de savoir. Écrire aux éditions de l’Etoile-Cahiers du Cinéma, 9, passage de la Boule-Blanche, 75012 Paris. Tél. : 43.43.92.20. (Prix définitif : 340 francs).

Julien on mai 12th, 2015

Raoul FulgurexIl s’appelle Raoul Fulgurex, en toute modestie. Blond et athlétique, il travaille dans la BD. On l’ignore généralement, mais pour que l’ordre règne dans les albums, que les scénarios soient respectés, il y a une brigade spéciale. C’est le job de Raoul qui, en contrôlant «L’enfer de Shanghai», tombe hélas amoureux de l’héroïne, une brune pulpeuse et… intervient dans l’action ! Sermonné par ses chefs, il sera envoyé dans «Le crabe aux pinces d’or», puis dans «Le lotus bleu», sans perdre la trace de son pin up, inconscient du piège qui lui est tendu. Idée géniale (qui applique à la BD le vieux principe du voyage dans le temps), réalisation magistrale, cette (première) anti-aventure de Raoul Fulgurex est un régal. «Raoul Fulgurex, le secret du mystère», par Tronchet et Gelli, Glénat, 59 francs.

UGC s’émancipe

UGC

Enfin, elle s’y met! Sous un label ô combien évocateur, Boys Vidéo, la jusqu’à présent prude et gentille UGC («La vie est un long fleuve tranquille», entre autres) se lance à corps perdu dans l’érotique bon chic bon genre. Halte aux moqueries! Les trois premiers titres, «La fille au bas nylon», «La Vénitienne» et «On l’appelle sœur Désir» sont de véritables petits bijoux de sensualité titillante. Mais gardez quand même vos enfants loin des scopes! La mention «interdit aux moins de dix-huit ans», au dos de la jaquette, n’est pas faite pour les chiens, encore moins pour les cochons…

Restos du CœurRestos du Cœur

«Moi, je file un rancard à ceux qui n’ont plus rien, sans idéologie, discours ou baratin. On vous promettra pas tous les jours le grand soir, mais juste pour l’hiver à manger et à boire». C’est en 1985 que Coluche donne naissance aux Restos du Cœur. Cinq ans plus tard, 8 500 bénévoles, depuis le 21 décembre, distribuent 250 000 repas par jour dans 650 villes. Pour relever le défi une fois encore, Jean-Jacques Goldman, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Véronique Sanson et Michel Sardou se sont réunis pour une «Tournée d’enfoirés» au profit des Restos du Cœur, lors d’un concert donné au Zénith le 13 novembre 1989. Canal + Vidéo vient d’éditer, en exclusivité, les grands moments de ce concert. Sachez que le produit de la vente des cassettes sera entièrement reversé aux Restos du Cœur. Alors vite, foncez l’acheter…, plutôt deux fois qu’une !

Julien on avril 5th, 2015

Au cœur de la chaîne des Aravis, dans le site typiquement savoyard de La Clusaz, un festival est né! Découvrances 90, qui s’est déroulé du 6 au 13 janvier dernier, se propose de présenter et de récompenser les premières créations européennes cinématographiques. Heureuse initiative à l’aube de l’Europe 92, et pas limitée au seul cinéma, puisque dès cet été, Découvrances s’ouvrira à la musique et, dans les années à venir, à la littérature, à la mode et à la danse. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de tout ce que prépare Découvrances.

Best ofciné 80-90

La papeterie Plein Ciel, avec le concours de la ville de Sceaux, a organisé au cinéma Trianon de cette bonne ville, du 23 au 29 janvier, le Festival des meilleurs films de la décennie. Le jury était composé d’étudiants de différentes écoles artistiques, l’Esec, l’école Estienne et l’école des Beaux-arts de Paris pour ne citer qu’elles, et était présidé par deux personnalités du cinéma. Parmi les titres sélectionnés, signalons «Le grand bleu», «Brazil», «Les incorruptibles», «Princess bride», «L’étoffe des héros», etc. La soirée de clôture se déroulera vendredi 2 février au cinéma Max Linder, 24, boulevard Poissonnière à Paris, de minuit à l’aube. Les fous de cinéma et de rétrospectives vont pouvoir se régaler!

Rock Images

Claude Gassian a débuté sa carrière de «photographe rock» en 1970, et ses premiers clichés de Jim Morrison, Jimi Hendrix, Roger Daltrey sont désormais des classiques du genre. Avec ce magnifique album-photos, vous allez pouvoir revivre toute l’épopée d’un genre musical qui, aujourd’hui, appartient au domaine de l’art. Annie Lennox, Mick Jagger, Robert Smith ou Madonna, ils sont tous présents dans ce livre qui bénéficie d’une maquette d’enfer. Les vrais fans apprécieront! («Rock Images 1970/90». Paul Putti éditeur, 149 francs).

Julien on mars 24th, 2015

Voilà sans doute l’agenda indispensable à tous les ciné-vidéophiles! Un format pratique et maniable, une présentation claire, une mine d’informations adaptées aux exigences de terrain des professions de l’image, un répertoire complet des métiers du cinéma, de la TV et de la vidéo, tel se présente le Ci-né-Planning 1990. Une mine pour l’amateur éclairé et, pour le professionnel averti. Disponible dans les Fnac et les librairies spécialisées, ou chez l’éditeur Média-Planning, 5; rue Kléber, 93100 Montreuil. Tél. 48.57.34.03.

Black sound

À l’approche des fêtes de fin d’année, Thomson Audio Vidéo propose un choix important d’appareils, dans un large éventail de prix : six nouveaux baladeurs alliant une technologie de pointe à un design sobre. Ils sont dotés des caractéristiques techniques les plus recherchées par les amateurs l’effet Bass Booster, le tuner digital ou le système auto-reverse (TK 90 149 francs, TK 70 349 francs, TK 90 790 francs).

PSV plonge !

En cette hivernale froidure, quel bonheur de pouvoir goûter aux joies de la plongée. Pro Sport Vidéo, autrement dit PSV, présente, en quatorze cassettes, une collection unique réalisée et sélectionnée par Michel Reboul, maître en la matière.plongée Les fans du «Grand bleu» trouveront dans ces films, vendus environ 199 francs, le complément indispensable à leur joie de vivre. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la plongée sans jamais avoir osé le demander! Pour tous renseignements, écrire à PSV, 5, rue Miollis, 06000 Nice.

Le piano en trois cassettes

pianoGemija Productions propose, à la vente, une série de trois cassettes d’une heure chacune pour apprendre le piano moderne dans son salon, sans professeur. Chaque volume correspond à deux ou trois mois de cours particuliers. Un pianiste, lauréat de l’école de Berkeley, travaillant aux USA depuis huit ans, et un compositeur, ont spécialement conçu cette étude pour la vidéo. Téléphoner pour tous renseignements au 93.98.85.45, ou écrire à Gemija Productions, BP 36, Nice Cedex 06013. Et si dans quatre mois vous devenez Mozart, n’hésitez surtout pas à nous l’avouer!