Après les entrées de gamme, c’est au tour du Dimage A2 de subir une chirurgie esthétique afin d’être en conformité avec le nouveau style Konica-Minolta. Les formes se font plus arrondies et on remarque la disparition des barillets de fonctions sur le côté, de l’écran de rappel sur le capot et des senseurs sur la poignée. Bien que leurs fiches techniques soient très proches, le A2DO est en réalité une version light, plus orientée grand public, du A2 qu’il devrait sans doute remplacer à terme. Seule une prise en main nous permettra de dire si l’ergonomie, un des points forts du A2, n’a pas trop souffert de ce lifting.
Version amateur
Sous le capot, les différences sont assez minimes. Le capteur reste le 8 MP et le zoom à variation manuelle continue à couvrir les focales 28 à 200 mm f: 2,8-3,5 équivalent. A l’arrière, l’écran ACL gagne quelques degrés de liberté (il devient également orientable latéralement, ce qui est une bonne idée) et un peu de définition avec 134 000 pixels il défaut d’une taille plus importante (à quand l’écran du 7D, version orientable ?). En revanche dans le viseur électronique, la matrice 922 000 pixels tant vantée du A2 a disparu, laissant place à seulement 235 000 points. Trop chère? Peut-être, d’autant que le gain qualitatif ne sautait pas aux yeux. La cadence d’acquisition gagne une fraction de vues par secondes, passant à 2 ou 2,8 ils sur 3 vues, en Raw comme en Jpeg. Pariant sur l’Anti-Shake, K-M a boosté le zoom numérique à x4, poussant le mauvais goût jusqu’à installer une commande spécifique à portée de pouce. Nous attendons de voir les résultats avec cet équivalent 800 mm sous-échantillonné…
Le prix est encore inconnu, mais on peut tabler sur environ 800 €.