Pour le marketing ?
La plage de focale de ce 55-200 mm est unique et son équivalent numérique est tout aussi surprenant: 88-320 mm. Cet objectif reste toutefois un télézoom d’entrée de gamme aux performances limitées …
Ce 55-200 mm f: 4,5-5,6 a, bien entendu, pour vocation de compléter le nouveau 18-55 mm f: 3,5-5,6 EF-S qu’il raccorde parfaitement en focale. Pour autant, si ce dernier n’est compatible qu’avec le dernier EOS 300D, le télézoom fonctionne parfaitement avec tous les reflex argentiques de la marque.
Au labo
Au centre, les performances sont toujours bonnes – et correctes à pleine ouverture -, même si elles décroissent avec la focale. Pour que les bords de l’image atteignent le même niveau, il faut diaphragmer de deux bons crans. À la plus longue focale, ils stagnent toutefois à un niveau moyen. La plus courte focale reste donc, de loin, la meilleure. Il faut toutefois noter que les mesures dans les coins sont effectuées à la périphérie du format 24×36 … et que les « bords » d’un format de capteur numérique (de type APS) seront donc meilleurs. La distorsion est importante à toutes les focales testées (et particulièrement à 55 mm) et le vignetage, présent à pleine ouverture, disparaît vers f:8.
Sur terrain
Ici, tout est en polycarbonate, y compris la baïonnette. Les jeux restent toutefois limités (mais pas nuls). La bague de zooming est bien dimensionnée et son revêtement agréable, mais un élément interne frottait lorsqu’on quittait la position 55 mm, sur le modèle testé.
La bague de mise au point est, quant à elle, inexistante et sa course en rotation est très faible … on évitera donc la mise au point manuelle. Le fût avant tourne pendant la mise au point autofocus, ce qui complique l’utilisation de certains filtres. La mise au point minimale reste trop élevée pour les courtes focales, surtout compte tenu du recadrage lié à la taille du capteur numérique.