Ces quatre jours étaient également pour nous, le moyen de découvrir quelques nouveautés 1999, sorte d’avant-première du Salon de Paris. Parmi les chantiers présents, Nautitech était engagé sur deux fronts. Un 47S pour la régate, et un 395 pour l’exposition. Quoi de plus normal? Le 395, premier des bateaux essayés par votre revue en 1996 a fait ses preuves et pour cause: le nombre de petits frères sortis de Périgny est là pour le prouver (30 aujourd’hui), Par contre, resté à quai durant les deux jours de régates et répondant aux questions de promeneurs, je restais le plus souvent évasif sur ce bateau. J’ai tout de même fait quelques 1700 milles sur ce modèle et pourtant je ne le reconnaissais pas vraiment. Quelque chose de plus, pas flagrant mais omniprésent, sorte de petit plus qui fait la différence. Cyrille Rognon, responsable du développement Nautitech m’éclaire.
Ce bateau est un 395 Prestige, nouveauté 99 du chantier et le numéro un est sous mes yeux. Prestige, vous avez dit Prestige? Ok mais en résumé c’est quoi?
Tout simplement un bateau de propriétaire. Il ne faut pas nier qu’un engouement des chantiers durant la période « défisc » les amenaient à construire des bateaux plutôt destinés à la location. De cette base, ayant éprouvé et approuvé les carènes ainsi que le plan de voilure, il ne restait qu’à proposer une solution » clé en main » de plan de pont (un peu de teck par exemple), d’aménagements intérieurs (coques proprio, une cabine pour une salle de bain) et plein d’astuces liées à la croisière familiale. Grande soute à voile, table de carré façon marqueteries, protection cuir sur chandelier etc…

Le prestige n’est pas vraiment définissable, c’est en fait l’acheteur qui fait son bateau sur une liste de versions et de solutions liées à l’expérience du chantier; que ce soit pour un 395, 435,475 ou 65, à vous de choisir.

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